Le réseau de transport pour se déplacer en Albanie est la partie qui a encore beaucoup de chemin à parcourir. L’infrastructure routière des autoroutes se développe et s’améliore, mais en l’absence des investissements qui pourraient découler de l’adhésion à l’UE, il n’est pas facile de se déplacer dans le pays par les transports publics. Selon le gouvernement albanais, les communications en matière de transport figurent parmi ses principales priorités.
Jusqu’en 1991, le nombre total de voitures en Albanie se situait entre 5000 et 7000. En 1991, le gouvernement albanais a levé l’interdiction de posséder une voiture privée. En conséquence, les importations de voitures ont énormément augmenté, souvent avec des véhicules d’occasion mais haut de gamme, comme les fréquentes Mercedes.
DÉPLACEMENT PAR AVION
Vols
Comme il n’y a qu’un seul aéroport en Albanie, celui de Tirana, il n’y a pas de vols intérieurs pour se déplacer en avion.
DÉPLACEMENT EN VOITURE
Sans aucun doute, la voiture de location est la meilleure option pour se déplacer en Albanie avec flexibilité, sans dépendre des horaires et de la rareté des transports publics, et en vous permettant d’accéder à des endroits où il serait impossible de se rendre par d’autres moyens.
Routes et autoroutes
Aujourd’hui, l’infrastructure routière s’améliore ; il existe une excellente autoroute reliant Tirana au Kosovo, et la route côtière allant de la frontière monténégrine à Butrint, près de Saranda, est en bon état. Il existe trois segments d’autoroute officiels en Albanie : Thumanë-Milot-Rrëshen-Kalimash (A1), Levan-Vlorë (A2) et en partie Tirane-Elbasan (A3).
Les touristes conduisent des voitures et des motos de location sans problème, hormis la circulation et les mauvais conducteurs. Conduire la nuit n’est pas très conseillé en raison du manque d’éclairage, et suivre une autre voiture sur la route est une bonne idée, car il y a rarement des marquages au sol ou des éclairages publics.
L’Albanie compte environ 18 000 km de routes, dont 7 450 km sont considérés comme des “routes principales”. Bien que le gouvernement continue à faire des investissements substantiels dans l’amélioration des routes, certaines routes principales sont encore en mauvais état et les sites de construction sont souvent mal indiqués. Le taux d’alcoolémie est de 0. Sauf indication contraire dans la signalisation, la vitesse est limitée à 50 km/h dans les centres urbains et à 90 km/h dans les zones rurales.
Réseau routier et autoroutier de l’Albanie
SE DÉPLACER EN TRANSPORT PUBLIC
L’une des questions les plus fréquemment posées est “comment se déplacer en transports publics en Albanie”. C’est la question à un million de dollars et il n’y a pas de réponse facile. Voyager en transports publics en Albanie demande de la patience, de la flexibilité et aucun horaire fixe.
Bus
Le bus et le furgon (minibus partagé) sont les principaux moyens de transport public en Albanie. Les tarifs sont bas, et vous payez le chauffeur à bord ou lorsque vous descendez, ce qui peut se faire n’importe où le long du trajet.
Des bus municipaux circulent à Tirana, Durrës, Shkodra, Berat, Korça et Vlora, et les trajets coûtent généralement 40 lekë.
Trains
L’Albanie disposait d’un réseau ferroviaire exceptionnel, héritage des années d’autarcie sous le régime communiste. Avec la chute du communisme, la plupart des trains sont tombés en ruine et, bien qu’il existe des projets de restauration, les trains sont désormais un moyen inefficace de se déplacer dans le pays. Voyager sur l’une des rares lignes en service est une aventure car les temps de parcours sont assez approximatifs. Les alternatives utilisées par les habitants sont les bus ou les camionnettes partagées.
Lignes de train en Albanie
La gare centrale de Tirana, construite en 1949, a été démolie en 2013 et un nouveau terminal a été reconstruit à Kashar, à 10 km de la capitale. La liaison pour s’y rendre est couverte par un service de bus.
Taxis
Les taxis albanais sont reconnaissables à leur couleur jaune et la plupart d’entre eux sont équipés d’un taximètre. Les tarifs sont généralement prédéterminés en fonction de la distance parcourue, mais peuvent parfois être négociés à l’avance. Le compteur doit toujours être allumé ; si le conducteur ne l’allume pas automatiquement, vous devez insister. S’il refuse, vous pouvez payer le chauffeur comme vous le souhaitez car s’il ne peut pas vous donner de reçu, vous n’êtes pas réellement obligé de payer.
Sachez qu’environ 70 % des conducteurs ne parlent pas anglais et qu’il est préférable de leur montrer une carte ou de leur proposer l’emplacement sur votre portable. Les taxis sont un moyen relativement bon marché de voyager et de se déplacer, même entre les villes d’Albanie. Si vous êtes à Tirana, Speed Taxi utilise une application pour commander des taxis, tandis que Green Taxi, n’utilise que des véhicules électriques.
Les taxis sont nombreux à Tirana et peuvent facilement être hélés dans la rue ou retenus à l’une des nombreuses stations de taxis de la ville.
Vans
Des camionnettes ou des minibus privés facilitent les déplacements interurbains en Albanie. Ils n’ont pas d’heures de départ ou d’arrivée fixes, mais partent lorsqu’ils sont pleins. Les prix varient, et vous devez négocier lorsque vous montez à bord, en vérifiant ce que les locaux paient – ne laissez personne vous surfacturer parce que vous êtes étranger. À Tirana, vous pouvez les trouver près du rond-point Shiponja (le rond-point à 24 voies avec le grand aigle bicéphale au milieu), juste en face de l’autre gare routière. Ici, vous verrez de nombreux hommes vous crier des noms de lieux. Localisez le minibus de votre choix et montez dedans. Si vous êtes dans une autre ville et que vous cherchez à vous rendre ailleurs, il vous suffit de vous rendre à la gare routière principale et vous verrez des camionnettes.
Bateaux et ferries
Bien que plusieurs ports desservent l’Albanie, d’Ancône, Brindisi et Bari à Durres et Saranda, il n’existe pas de liaisons intérieures par ferry entre les villes côtières. Les lignes de ferry viennent donc d’Italie ou de Grèce (île de Corfou).
D’autre part, un ferry relie le lac Koman à Fierza (Komani Ferry), un endroit que l’on ne peut atteindre qu’à pied (pour les randonneurs endurcis) ou via le Kosovo. Le téléphérique de Butrint traverse le canal Vivari à Butrint, dans le sud de l’Albanie.